Plan de lutte collective contre le frelon asiatique
Au 11 mai, plus de 100 nids ont été découverts sur cette nouvelle saison. Le premier en date du 14 avril, soit avec 15 jours de retard sur l’année 2019.
La lutte collective se déroule dans de bonnes conditions, malgré cette période de crise sanitaire.
A quoi ressemble un nid de frelons asiatiques au mois de mai ?
Il s’agit d’une petite boule beige bien sphérique, suspendue par l’extrémité supérieure à une poutre ou à une surface plane. Ce nid commence par la taille d’un œuf et grossit progressivement pour atteindre le volume d’un melon en fin de printemps. Il est caractérisé par un petit trou d’entrée sur la face inférieure (entrée par le dessous). Les 23 premiers jours, la reine est seule pour étoffer son nid et élever ses premières larves. Ensuite, les premières ouvrières naissent et tout s’accélère…
Quelle est la procédure pour la destruction des nids ?
Le riverain signale le nid en mairie (02 33 59 07 08) : emplacement et quelques informations quant au nid et aux frelons observés. Il peut également envoyer une photo, mais il ne doit pas prendre de risques et se mettre en danger.
La mairie déclare ce nid sur la plateforme internet dédiée à cet effet. Nous vous invitons à y indiquer toutes les informations communiquées par le riverain. Plus un signalement est précis, plus il sera géré et détruit rapidement.
C’est la FDGDON qui, après évaluation du signalement du nid, réalise la commande de destruction auprès de l’entreprise sélectionnée.
Ni le riverain, ni la mairie, ne contactent eux-mêmes l’entreprise de destruction. La liste des entreprises n’a donc pas non plus à être transmise aux administrés, d’ailleurs les coûts indiqués ne sont valables que pour le frelon asiatique dans le cadre de la lutte collective.
Il n’y a donc pas de « rattrapage », ni de prise en charge financière, pour les nids détruits à l’initiative du riverain (c’est-à-dire hors protocole de lutte collective).
Lutter contre le frelon asiatique : Les enjeux fondamentaux !
Le frelon asiatique est un prédateur d’insectes riches en protéines :
– La destruction d’abeilles pour nourrir ses larves induit des nuisances sur les ruches et la production de miel
– La prédation sur les pollinisateurs, peut impacter la biodiversité locale et la production fruitière (telle que la filière cidricole de la Manche)